Dans l’article Le tabou de l’inégalité scolaire des garçons de La Presse paru le 23 avril dernier, les auteurs déplorent les inégalités dès la vie intra utérine pour ce qui a trait aux performances scolaires chez les garçons, entre autres, car le développement du cerveau des garçons seraient davantage vulnérables aux toxines environnementales.
« Le défi, c’est d’intervenir dès la grossesse pour que les inégalités ne se créent pas ; l’éducation des enfants, ça commence dans le ventre. » Catherine Haeck, spécialiste des questions d’éducation et de santé des enfants.
La création d’inégalités dès la grossesse est vrai en ce qui concerne l’éducation, mais l’est également pour toutes les autres sphères de la vie d’un enfant. D’où l’importance des interventions en périnatalité sociale, soit dès la grossesse auprès de tous les membres de la famille vivant en contexte de vulnérabilité.
Au Québec, plusieurs organismes font présentement des interventions en périnatalité sociale de la grossesse jusqu’à l’âge de cinq ans du plus jeune enfant, dont La Maison Bleue ainsi que 10 autres projets accompagnés qui travaillent à enrayer ces inégalités.
Les impacts positifs de la prévention font bénéficier plus de personnes qu’uniquement la famille suivie. D’un point de vue économique, « chaque dollar investi précocement permet d’en économiser 11 plus
tard ».